Histoire de la commune la Selle-dur-le-Bied dans le Loiret (45)

Histoire de la commune

Au cœur du Gâtinais oriental, à l’intersection du CD 32 longeant la verdoyante vallée de la Cléry et du CD 36 conduisant à la belle forêt domaniale de Montargis, se trouve le bourg de La Selle sur le Bied. Le village doit son nom à la cella (prieuré) établie en cet endroit par l’abbaye bénédictine de Ferrières, il y quelque dix siècles, et à la dérivation (bief) creusée pour les besoins d’un des nombreux moulins que faisait jadis tourner le débit rapide et régulier de la Cléry. La Selle sur le Bied est à moins de 15 kilomètres de trois échangeurs autoroutiers, Dordives, Courtenay et Puy la Laude.

Croissance démographique et activités diversifiées

La Selle sur le Bied est, par sa population et la diversité d’activités que l’on y trouve, la commune rurale la plus importante entre Courtenay et Ferrières en Gâtinais, les deux petites villes chefs-lieux de canton situées aux extrémités de la vallée.

Avec plus d’un millier d’habitant, sans compter les résidences secondaires, la commune a retrouvé, et au-delà, sa population du début du 20e siècle (887 habitants en 1909) et presque celle du Second Empire qui, vers 1860, approchait 1200 habitants. La commune avait connu un étiage à 550 habitants en 1975, du fait de l’exode rural.

La population se concentre au bourg, prolongé de quatre lotissements, dont deux d’initiative communale. Mais sa croissance concerne aussi la plupart de la trentaine de hameaux que compte la commune.

L’activité agricole reste importante et occupe la plus grande partie des 2 400 hectares d’un territoire encore émaillé de taillis et bosquets. Elle a cependant beaucoup changé et s’est concentrée en quelques exploitations. La céréaliculture est dominante. Elle a pu, grâce aux méthodes modernes, s’accommoder de sols relativement pauvres, argilo-siliceux et à forte densité de silex, datant de l’éocène (-50 millions d’années), sur un socle de craie du crétacé supérieur (-100 millions d’années). Au milieu du 20e siècle, on comptait plus de 50 exploitants en polyculture, avec une forte présence de l’élevage, notamment bovin et avicole.

La commune est centre de regroupement scolaire

Elle dispose, à côté de l’agriculture, d’une activité commerciale de base : boulangerie et boucherie, ventes à la ferme et commerces ambulants sur le plan alimentaire. On y trouve garage automobile, hôtel restaurant, bar, journaux, coiffeur, agence postale communale, pharmacie, clinique vétérinaire, de même que diverses activités artisanales (métiers du bâtiment, menuiserie, plomberie, électricité…), métiers d’art (poterie à l’ancienne, sellerie, artistes verriers etc…) entreprises de services (gîte rural, taxi, orchestres de variétés, entretien des jardins…). La diversité des activités productives a été renforcée par l’installation, dans les années 1990, de deux entreprises de l’industrie alimentaire, occupant près de 200 salariés.

Au début du vingtième siècle, on comptait 94 commerçants, artisans, ou prestataires de divers services : 7 épiciers, 5 cafetiers, 3 commerces de nouveautés, 5 menuisiers, 3 charrons, 1 chaudronnier rétameur, 2 exploitants de pressoir, 2 cordonniers sabotiers….

La Selle sur le Bied a d’abord une vocation résidentielle. En témoignent la forte augmentation de la population depuis un quart de siècle, le fait que beaucoup de retraités s’y sont installés, et la présence de nombreuses résidences secondaires.

Le village s’enorgueillit d’avoir compté parmi ses habitants Gustave Frégis, l’un des fondateurs de la médecine vétérinaire moderne à la fin du XIXe siècle, collaborateur de Pasteur, consultant du Tsar, Président de la Société Vétérinaire de France… Plus récemment, l’historien économiste Henri Sédillot et des artistes de renommée internationale, Daniel Spoerri et le sculpteur Eric Dietman, avaient élu domicile dans la commune.

Grâce à l‘activité associative, la vie sociale est animée tout au long de l’année. Divers sports ou loisirs peuvent être pratiqués : tennis, football, danse, gymnastique, chasse, pêche, jeux (boules, cartes, scrabble …) et la Commune dispose d’une spacieuse salle polyvalente.

Le charme de la vallée, les paysages diversifiés du plateau, les petites routes et chemins ruraux sont propices à la promenade cycliste, hippique ou pédestre. La commune est, d’ailleurs, traversée d’est en ouest, sur près de 6 kilomètres, par le GR 132 et possède son propre réseau de sentiers.

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